Nuraphone : déballage d’un casque issu de Kickstarter 1


Mon utilisation des casques audio est assez limitée et se cantonne en général à une utilisation en mobilité ou dans un environnement bruyant. J’ai bien essayé à un moment de me faire un deuxième système à base de Oppo HA-1 (Ampli/DAC) et Oppo PM1 de manière à ne pas importuner la maison lors de mes insomnies. L’expérience a tournée court….

Mon besoin est donc essentiellement dans les trains, avions ou autres environnements bruyants tels que les gares ou aéroport. Je me suis donc orienté vers des casques à ANC (Active Noise Cancelling) comme les premiers Bose, Denon et Parrot Zik. Finalement depuis des années je suis resté fidèle à Bose avec le QC35 et QC30. J’ai hésité longuement entre le QC30 et QC20 notamment pour une utilisation en avion. En effet le QC20 est un casque intra mais filaire contrairement au QC30 qui est intra et bluetooth.

Mon caque du quotidien est donc un Bose QC35 première version. Le QC35 ii a introduit un ajustement de l’ANC et la compatibilité avec les assistants Google.

En terme de ANC, Bose reste pour moi la référence et c’est bien uniquement ce facteur qui m’a fait rester chez cette marque et non pas la performance audiophile des produits. Je dois admettre que j’utilise ces produits sans sons mais uniquement à dessein de m’isoler du bruit et de m’acheter du repos notamment en avion. En utilisation, le seul point noir qui peut être gênant est que l’ANC peut être dégradé quand on porte des lunettes car l’isolation vis à vis de l’extérieur n’est plus totalement assurée à cause des branches. Avec sa double isolation (partie intra associée à un casque standard), le Nuraphone devrait permettre de combler ce problème de lunette. Ce que l’on constate au déballage c’est la taille et le poids du Nuraphone en comparaison du QC35. Le QC35 a clairement une orientation de mobilité avec sa possibilité de rabattre les écouteurs. La taille de la boîte de rangement s’en fait largement ressentir.

Le Bose QC35 propose en standard un câble USB pour la recharge ainsi qu’un câble jack pour la connexion filaire associé à un adaptateur avion (1 ou 2 jack). En ce qui concerne le Nuraphone, le boitier est bien plus cossu, rigide avec une fermeture magnétique. La partie cylindrique en silicone noire permet de stocker des câbles et est maintenue magnétiquement dans le boitier. De base, seul un câble de recharge USB avec une connectique propriétaire est livré avec le Nuraphone. Vous pouvez ajouter des câbles analogiques Jack, Lightning, micro USB et USB-C voire des embouts de rechange pour les intras pour une somme de 20€ le câble. On peut trouver de nombreuses discussions sur les forums anglo-saxons sur les embouts intra et sur la possibilité de remplacer ceux d’origine. Le Bose QC35 présente un bouton d’alimentation général sur l’écouteur droit. Ce bouton permet également d’appairer le QC35 à un appareil Bluetooth. Des leds pour le chargement sont également aussi présentes. Du côté du Nuraphone, point de LED ni de bouton. Le casque se met en route quand il détecte qu’il est positionné sur votre tête. C’est assez étonnant mais finalement on s’y fait. Depuis la mise à jour logicielle d’il y a quelques semaines, les deux boutons présents sur les deux écouteurs peuvent être paramétrés afin d’avoir accès à des fonctionnalités avec une simple ou double “tape”. Il est intéressant de constater que les deux appareils proposent des évolutions au travers de leurs firmware mais sur ce dernier point, Nuraphone a sorti une mise à jour majeure il y a quelques jours, dénommée G2, apportant de nouvelles fonctionnalités : Les fonctionnalités majeures sont bien sûr l’ANC mais également le “mode social” qui permet d’être moins isolé de son environnement extérieur (une sorte de réglage de l’ANC comme on peut trouver sur le QC35 ii) et les boutons des écouteurs qui apportent par leur paramétrages des raccourcis de fonctions (lecture, arrêt, raccrochage, mode social, etc…).   Dernier point à prendre en compte, le Bose peut être considéré comme un produit “Plug and Play” puisque la connexion à un smartphone n’est dans les fait nécessaire uniquement pour mettre à jour le produit. Dans le cas du Nuraphone, les applications sous iOS ou Android vous guident lors de la mise en oeuvre puisqu’elles vous accompagnent pour la mise en place du casque sur votre tête 🙂 mais également pour adapter le casque à votre écoute : une sorte de “correction acoustique” pour vos oreilles. Cela permettra de paramétrer par la suite le mode immersion (via le smartphone).   Je reviendrai sur la mise en route et les différentes fonctionnalités quand mes tests auront avancé. En attendant, vous trouverez ci-dessous quelques photos du Nuraphone.   LIENS
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