Conseils financiers : Bitcoin ou Teraoctet ?


Comme beaucoup, je suppose, je me demande comment épargner au mieux notamment pour préparer ma retraite (il faut y penser tôt). Bref, je me renseigne, j’écoute, j’échange avec des “sachant” : livret A, assurance vie, obligations…Je dois avouer que je suis un peu perdu. Au détour d’une nuit avec moins de sommeil qu’un autre, je me surprends à suivre un reportage sur le bitcoin et sa flambée sur cette dernière année. Je me dis que finalement je suis passé à côté de belles opportunités : si on moins j’avais eu un peu plus de flaire dans ces cinq dernières années, je ne me poserais plus de question sur ma retraite.


Ne souhaitant pas laisser passer de tout nouveau une telle opportunité, je suis parti en quête du nouvel “eldorado” pour ma retraite. Après quelques jours de recherche, je crois avoir mis la main sur le bon filon, et comme je suis généreux je vous le partage.

Depuis quelques années, la dématérialisation est devenue une réalité. Elle se développe au travers du streaming en local ou via le cloud avec une industrie plus ou moins florissante (Deezer, Spotify, Tidal, Qobuz, Apple Music,…). Quand on parle de dématérialisation en local, on arrive rapidement aux unités de mesure symbolisés par l’octet (o), puis le mégaoctet (Mo), le gigaoctet (Go) voire même le téraoctet (To) pour les plus ambitieux. Les supports que sont les mémoires volatiles (RAM) ou non volatiles (disques durs) se développent et repoussent les limites de tailles et de rapidité. En se recentrant sur l’aspect audiophile, car oui, il faut bien y revenir, le SSD (Solid State Drive) est devenu une sorte de graal : consommation et bruits abaissés, chauffe peu, rapidité accrue etc….et bien sûr amélioration de la qualité sonore.

Donc en quoi c’est un Graal ?

Dans le graphe ci-dessous, vous pourrez constaté l’évolution du prix constaté de SSD en fonction de leur taille.

 

 

On constate une évolution linéaire du tarif des SSD en fonction des tailles de ces derniers. Rien de bien étonnant et finalement tout le monde l’accepte assez facilement. Maintenant si on regarde les produits que l’on appelle serveurs de dématérialisation, donc qui embarque du Go ou plutôt du To, on constate une toute autre tendance.

En prenant l’exemple de serveurs venant du pays des “all black” on constate également une évolution linéaire du prix du To embarqué dans la solution matérielle. Cependant, si vous vous faites votre configuration à base de SSD de 2To vous paierez l’option 3 fois plus cher chez ce fabricant, en passant par quasiment 3 fois plus cher sur du 4To et 3.5 fois plus pour du 8To. Cela commence à être un beau budget pour l’acheteur et une belle rentabilité pour le fabricant.

En effet, on peut arguer ingénierie de haute volée, mais là on parle d’unité stockage standard sans aucune optimisation ou modification avec potentiellement une modification de dimension qui passe au mieux par un branchement/débranchement de connecteur SATA, au pire, le “gravage” d’une image de l’OS (Operating System) sur ce SSD.

Mais rassurez-vous, il n’y a pas que dans l’hémisphère sud que ce phénomène apparaît. Il semblerait qu’il ait aussi atteint nos contrées. Si on regarde maintenant un fabricant “Vodka”

Mais ne se cache t il pas un autre effet derrière cette façade. En effet, imaginons que vous avez acheté un serveur sur une base de 1To de SSD et que l’envie vous prend, ou plutôt votre médiathèque vous y pousse, à vouloir upgrader vers une taille de SSD supérieure. On vous propose un tarif de mise à niveau qui semble assez cohérent jusqu’au moment où on vous dit “mais on ne vous rend pas le SSD original”. Donc en fait vous devait rajouter au prix de l’upgrade le coût du SSD initial que vous avez déjà payé mais qu’on ne vous rend pas. N’est-ce pas une démarche commerciale intéressante ?

Que penser de tout cela…Je vais essayer de conclure en deux points :

1/ La solution de serveur intégré avec espace de stockage et potentiellement lecteur optique pour la lecture et/ou le rip  est une solution intéressante pour ceux qui cherche une solution clé en main, facile à mettre en oeuvre avec des limitations techniques :

  • tag de CD “rippés” entre autre),
  • capacité de traitement sur les serveurs intégrés (Roon) pour faire du traitement avancé (correction acoustique, transcodage,…)

Elle est, preuve à l’appui, très onéreuse avec un risque fort de devoir repasser à la caisse en cas d’upgrade. Bien sûr, des solutions plus ouvertes que d’autres permettent d’aller pointer vers des solutions réseaux (NAS ou disques réseaux) pour lesquelles le coût de la solution de stockage redevient celle des SSD. Dans ce cas, la seule question quel l’on peut se poser est de savoir si ce pointage via le serveur interne sur des disques réseaux conserve le même niveau de qualité et subisse le même niveau de “traitement optimisé” du serveur.

2/ Je crois que finalement l’investissement dans le Téraoctet de serveur clé en main est une belle solution de placement financier et promet de belles rentabilités. A moins bien sûr qu’on nous ai caché l’existence d’un SSD optimisé pour l’audio, ce qui ne devrait pas tarder à apparaître dans l’univers audiophile. Donc est ce que je recommande …. c’est quand même moins cher et plus accessible que le bitcoin et vous pourrez maintenant revendre vos SSD 3 fois plus chers en indiquant qu’ils ont été certifiés pour des solutions de serveurs intégrés. Un bon investissement pour la retraite.

 

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