[Essai] 3DLAB NanoPlayer v4 & Leedh Processing 28


Je vais vous présenter dans cet article mon retour quant au dernier né de chez 3DLAB, à savoir le Nano Network Player V4. En fait il ne s’agit pas du dernier né mais plutôt un extension de la gamme Nano Network Player : Le Sonata v4 , le Nano Network Player v4, et le haut de gamme avec le Nano Network Player Signature v4. Ces versions Player intègrent un DAC. Vous retrouverez la même hiérarchie avec les transports de la gamme. J’ai eu la chance de pouvoir écouter avec un ami la version standard (Nano Network Player) et la version signature. Cette dernière présente des différences au niveau des alimentations/régulateurs, des horloges, des DACs (AKM AK4490EQ sur les versions Sonata et Standard et AKM AK4493EQ) mais également du châssis rigidifié.

ULNP: Ultra Low Noise Power Supply / L’alimentation des lecteurs fait appel à des circuits très hautes performances permettant d’obtenir des niveaux de bruits jamais atteints dans le monde de l’audio. Le bruit de l’alimentation est de 1µVRMS, et 0.8µVRMS sur les modèles Signature.

ULNC: Ultra Low Noise Clocking / Les horloges qui équipent les lecteurs de réseaux sont de très hautes technologies et permettent une précision hors du commun. Le bruit de phase sur les modèles Signature est de -173dB.

3DLAB Nano Player Signature

L’appareil est finalement assez léger puisqu’il ne contient pas d’alimentation avec un bon gros transformateur dont on prend l’habitude en hifi. En effet Il est donc alimenté par une alimentation à découpage assez banale délivrant du 9V via une prise DC 2.5. Nous reviendrons sur ce sujet plus tard dans l’article. La face avant est sobre en alu brossé avec le logo de la marque, la dénomination du produit et le “S” trahissant la version signature. Le bouton “ON” n’a aucune fonctionnalité actuellement. Pour finir le tour du propriétaire par l’avant, 2 leds, la rouge (L1) témoignant de la mise en route de l’appareil et la bleue (L1) indiquant le bon fonctionnement du produit.

L’arrière de l’appareil regroupe toute la connectivité à savoir :

  • Bouton ON/OFF et DC 9V
  • Sorties AES / SPDIF / Toslink / i2S sur HDMI (DSD & PCM)
  • Connectivité associée au Raspberry 4 : USB3 / USB2 / Réseau via rj45/ethernet
  • La connectivité wifi est possible via une clé à brancher sur un des port USB.
  • Sorties Analogiques sur RCA.

En ce qui concerne l’intérieur, n’ayant pas osé ouvrir mon exemplaire, vous retrouverez des photos sur le site de ON MAG. J’entends déjà les plus retords râler sur le fait qu’il n’y a rien dans le boitier…..que ce n’est pas assez lourd….Il doit s’agir des mêmes qui préfèrent s’acheter une bonne grosse salade vendue au poids et gorgée d’eau. En fait tout ceci est lié à la philosophie de conception qu’il convient de partager suite à un long échange avec le concepteur, M Charles-Henry DELALEU.

3Dlab après avoir exploré avec succès la dématérialisation au travers de l’intégration de cartes OEM provenant de ABC/PCB ou maintenant Engineered, a décidé de repartir il y a 3 ans d’une feuille blanche en prenant en compte que la demande de l’utilisateur finale devient plus pointue, requiert de la flexibilité dans les fonctionnalités (lecture locale, streaming internet, radios, connectivité ouverte,…) et par voie de conséquence l’appareil du futur se devra d’être ouvert. Fort de l’expérience acquise au travers des lecteurs CD/SACD durant les années 2000 et la dématérialisation dans les années 2010-2015 via les premiers lecteurs Nano, 3DLAB est reparti à zéro en commençant par les mesures.

Ainsi, 3DLAB a énormément investi lourdement en matériel de mesure du signal notamment concernant le jitter (230k€) mais également dans les compétences. Avec ce système de mesure plus résolvant, 3DLAB s’est attelé à mesurer ses anciens produits, les produits faisant référence actuellement avec un focus particulier sur le jitter. La philosophie générale s’appuie donc sur la mesure et la maîtrise du jitter tout au long de la conception. A titre d’information, 3DLAB a mesuré des jitter autour de 5ns en entrée de DAC sur un lecteur CD, 1.5ns sur un ordinateur, 1ns sur un Board Computer tel que ALLO et finalement autour de 300ps pour les cartes de Engineered. La conception se focalisant sur gestion du jitter tout au long du parcours du signal, l’i2S étant le protocole retenu pour les communications internes entre cartes, la philosophie s’appuie en deuxième point sur un circuit ultra court. La totalité des gestions des flux (entrées, sorties, bus) s’appuie sur un FPGA à l’instar de CHORD, PS AUDIO ou autres, qui est entièrement programmable et qui a également demandé à 3DLAB à investir en compétences. Ce composant, Lattice LCMX02-1200HC, présente un jitter de 36ps et il est associé à des horloges de hautes précisions pour la version signature, permettant d’atteindre un bruit de phase de -173dB. En résumé, tout est construit autour du FPGA qui pilote le Raspberry Pi, ce dernier ne servant que d’interface d’entrée pour l’USB et l’ethernet. Dans ce sens et pour les plus téméraires, pas besoin de chercher à optimiser l’OS via des distributions bien connues (PicorePlayer, GentooPlayer, etc…) car l’OS n’est pas porté par le Pi. Dernier point, pas d’alimentation dans le boitier, seuls des régulateurs hautes performances sont implémentés de manière à délivrer les tensions nécessaires au produit.

Dernier point avant de passer aux écoutes, ce produit intègre le Leedh Processing développé par Gilles MILOT. Vous pourrez retrouver plus d’informations dans la video Youtube de CH DELALEU et dans les liens suivant du brevet et de l’article des echos. Gilles MILOT travaille à la finalisation d’un “white paper” sur ce processing et devrait publier également un article de vulgarisation dans les semaines/mois à venir. Quoiqu’il en soit, si 3DLAB a intégré ce processing c’est bien qu’il y a une raison et nous allons y revenir.

Le Nano Player s’administre uniquement par une interface web (taper l’adresse IP du Nano dans un Navigateur)

Interface d’administration du Nano

Cette page regroupe les services disponibles tels que UPnP/DLNA, Airplay, Bluetooth, Spotify, Squeezelite, Roon Bridge, HQPlayer et serveur DLNA (pour jouer en local avec un disque dur branché à l’arrière. On y retrouve également les paramètres réseau tel que l’adresse IP, l’appairage bluetooth la gestion des sorties (fixe ou variable), la possibilité de choisir différents filtres, la mise à jour de l’appareil via upload de fichier et le redémarrage. La mise en route est vraiment simple car tous les services sont démarrés ce qui permet de retrouver le player quelque soit la télécommande utilisée (BubbleUPnP, Lumi, Linn Kazoo, MConnect, Roon, LMS,….). Est ce que le nombre de service démarré a une influence sur la restitution : cela va être difficile à vérifier car on ne peut pas couper à l’heure actuelle les services comme on le souhaite.

Le choix des réglages de niveau de sortie est important car il conditionne l’activation du Leedh Processing. En effet en sortie fixe, volume piloté par votre amplification ou pré-amplification, le Leedh Processing n’est pas actif. Pour l’activer il faut se mettre en sortie variable. En ce qui concerne les filtres, le mieux est d’essayer et d’adopter celui qui vous sied le mieux.

L’interface permet également de mettre à jour le logiciel interne via le téléchargement des fichiers sur le site de 3dlab puis l’upload par cette même interface.

Les essais se sont donc réalisés dans ma pièce d’écoute habituelle en premier lieu sur mon système casque avec et sans Leedh Processing en comparaison du Metrum Ambre (Raspberry Pi 4 inside et Gentooplayer 2.1). Ensuite sur mon système principal en remplacement de ma source actuelle. Enfin un dernier essai a eu lieu pour comparer la version standard du 3DLAB à la version Signature.

En ce qui concerne les écoutes sur le système casque, je me suis attaché à régler au mieux le volume sonore afin de pouvoir comparer l’impact du volume de mon ampli PASS HPA-1 et le volume numérique du Nano Player avec le Leedh Processing. A noter que l’identification du point “0” sur le PASS n’est pas simple, j’entends par là le point où il n’y a plus de gain ni d’atténuation. J’ai réussi à le faire à l’oreille en me servant…du Leedh Processing. Une fois positionné sur ce point particulier, in ne me restera plus qu’à fixer le volume numérique via l’application de pilotage, dans mon cas Roon. Un point important de clarification, en mode serveur, les applications UPnP, LMS et Roon pilotent le volume numérique du Nano Player. En aucun cas on il ne s’agit du volume numérique de Roon. Les essais ont donc été réalisés dans un environnement Roon avec mon serveur habituel et sur les pistes que j’ai repris d’un essai précédent (cf ci-dessous).

En commençant par l’écoute à volume fixe, donc volume piloté par l’ampli Pass, ce qui frappe en premier lieu par rapport à l’Ambre c’est la fluidité : tout s’enchaîne à merveille dans une belle continuité. Dans ce sens le Kyle Eastwood est parfaitement représentatif (piste avec DR très élevé). Il en est de même sur le phrasé de Sophie Hunger sur la reprise de Noir Désir “le vent nous Portera”. Même si le 3DLAB fait mieux que l’Ambre sur ces points, je me dis qu’il y a quelque chose de plus à faire sur cette écoute. Ainsi je sors une alimentation linéaire KECES P8 pour alimenter le 3DLAB. Dans mon cas cette alimentation permet de sortir 4A par zone la mienne ayant une zone de 19V et une zone de 9/12V. Cela permet également de vérifier le courant dont le 3DLAB a besoin et force est de constater que je ne suis jamais monté au delà de 0.9A. L’apport de cette alimentation linéaire (dont l’Ambre est pourvue) ne fait l’ombre d’aucun doute possible : plus de corps, plus d’ampleur. Ceci a été confirmé par l’ami possédant le Nano Player Standard avec une alimentation HDPlex de 400W.

Maintenant, passons aux écoutes avec le Leedh Processing, ce qui pour moi faisait l’attrait de ce produit. Je m’assure des réglages de volume (80% du Volume numérique du Nano Player piloté par l’application Roon dans mon cas) et nous voilà repartis. Il n’y a pas besoin d’heures d’écoutes pour comprendre l’évidence du Leedh Processing (LP) :

  • dynamique
  • espace et faculté à rendre le phrasé clair
  • résolution/définition
  • Pour les timbres, à suivre pour un retour plus précis mais je n’ai pas trouvé à me plaindre

Une fois mis en route, il est impossible de revenir en arrière et il me paraît “criminel” (en tout bien tout honneur) de ne pas utiliser cette fonctionnalité embarquée dès l’entrée de gamme chez 3DLAB. Si vous revenez en arrière, on perd l’intention du titre, le côté jouissif et non fatigant que le LP apporte.

Suite à des discussions avec CH DELALEU, mon exemplaire ainsi que celui de mon ami a été mis à jour afin de rendre opérationnel le Leedh Processing (LP) sur les sorties numériques. Seules la sortie en i2S ne supporte pas le LP en raison de la gestion du DSD en natif, ce qui permet de rappeler que le LP ne s’applique que sur du PCM. En moins d’une semaine mon appareil est de retour et je conviens de le brancher sur mon DAC dCS Vivaldi en AES (câble Bibacord). Sans LP, la restitution est clairement en dessous de mon système de référence, ce qui me rassure par certain côté notamment pécuniaire : Moins d’ouverture, de fluidité, moins d’impact. Je passe alors en sortie variable pour activer le LP et m’assure du bon réglage du volume sonore. Comme avec le système casque, le LP libère la restitution, donnant de l’ampleur, de l’aération et de la lisibilité au système. une seule envie : monter le son car l’écoute n’est pas fatigante et même ma pièce compliquée (comme chez quasiment tout le monde) ne me semble pas un facteur limitant. Le retour au système dCS n’est pas si douloureux que cela finalement car reste au dessus du Vivaldi + 3DLAB en terme de musicalité notamment au travers des différents traitements proposés par l’Upsampler (un équivalent des traitements proposés sur HQPlayer). Quitte à aller au delà, j’ai branché le 3DLAB en AES sur la chaîne dCS et là c’est l’envol et certainement la meilleure configuration mais bon il me faut aussi un lecteur et DAC pour mon système casque donc retour sur les configurations initiales.

Avant de passer à la conclusion, nous avons pu essayer, comme je l’ai abordé précédemment, en face à face une version Standard avec la version Signature. Ceci a pu être fait sur le système de base avec le Leedh Processing activé et les 3DLAB Nano alimentés par leurs alimentations d’origine non linéaires et même câble de modulation Bibacord. La différence existe clairement entre les deux versions mais quant à savoir ce que qui apporte le plus entre les puces des DAC, les régulateurs internes et le châssis renforcé, cela relève du challenge. La version Signature apporte plus de matière et de fluidité mais faut il encore avoir le bon système pour l’exploiter et il est certain que la version Standard ravira plus de 90% des utilisateurs.

En conclusion, j’espère vous avoir apporté des réponses et des éclairages quant à ce qui a guidé 3DLAB dans la réalisation de cette nouvelle gamme de transport et de players (DAC). Au delà du produit qui devient une référence à mes yeux dans des gammes tarifaires entre 1000 et 10000€ (rien à envier vu de chez moi à un Auralic G2 voire un Metronome DSC1), il convient de saluer le travail intense et l’investissement énorme pour une structure telle que 3DLAB qui permet d’aboutir à ce résultat. Soulignons également le côté entrepreneur de CH DELALEU qui a su de part la flexibilité du design de son produit, intégrer le Leedh Processing qui contribue largement à la performance du produit : Rappelons que 3DLAB “offre” le Leedh Processing dans son entrée de gamme à 1300€ faisant de ce produit un maillon important pour ceux qui cherchent à simplifier leur installation sans renoncer à la performance. A quand l’intégration du Leedh Processing chez dCS, Lumin, Roon ou autres références dans leurs domaines….

Au plaisir de lire vos commentaires.

07/04/2020 : Leedh Processing sur i2S

3DLAB confirme qu’actuellement le Leedh Processing n’est pas actif sur la sortie i2S en raison du DSD Natif géré au travers de cette connectivité. Cependant rien n’empêche techniquement d’avoir le Leedh Processing sur l’i2S quand celle ci véhicule du PCM. 3DLAB prend en compte ce point et regarde si une solution software est faisable.

  • Discussion sur le forum : Lien

28 commentaires sur “[Essai] 3DLAB NanoPlayer v4 & Leedh Processing

  • Patatorz Auteur de l’article

    De retour de chez Gordian à écouter les évolutions de son système notamment l’ampli mais surtout le travail fait sur l’alimentation du Nano Player v4. Gordian a travailler à améliorer l’alimentation du Nano en partant d’une alimentation HDPLEX 400W en 12V et en utilisant un modèle de regulation MPAudio 12->9V. Bref une double régulation qui permet d’aller encore plus loin avec une dynamique et articulation des registres accrues.
    C’est une essai gagnant.

  • Jean-Francois David

    Bonjour Patatorz,
    Merci pour cet article très intéressant !

    J’ai récemment acheté un Nano Transport Signature V4 (donc sans le DAC) et je voudrais lire des sources DSD.
    Si j’ai bien compris, en pareil cas, il faut utiliser uniquement la sortie I2S/PCM/DSD dont le connecteur est au format HDMI.

    Je bute sur la difficulté de lire des sources en DSD car mon DAC (intégré à l’ampli, Mark Levinson N°5802) ne possède pas de connecteur au format HDMI, ni d’entrée I2S.
    Y a-t-il une solution ?

    Est-ce pareil avec les versions “Player” qui incluent un DAC ? Peut-on utiliser la sortie analogique dans ce cas pour véhiculer le signal vers l’ampli ?

    Merci de vos lumières !
    Bien cordialement,

    Jean-François

    • Patatorz Auteur de l’article

      Bonjour Jean-François, le DSD demande des débits élevés qui ne sont gérables que via l’usb ou l’i2s. Certains comme dCS utilisent un double AES.
      Donc si votre dac n’a pas d’entrée i2s la lecture des dsd via la connectivité HDMI n’est pas possible.
      Avec le player, c’est le dac du nano qui s’occupe du DSD et qui le transforme en analogique et dans ce cas vous attaquer votre ampli par ses entrée analogiques RCA.

      • Jean-Francois David

        Merci pour votre réponse. C’est clair.
        Mon ampli Mark Levinson, modèle 5802, ne possède que des entrées numériques. Pas d’entrées RCA.
        En revanche, il a une entrée USB au niveau des entrées numériques (1 AES/EBU, 2 Toslink et 2 Coax.).
        Savez-vous s’il existe des câbles IIS HDMI vers USB ?

        • Patatorz Auteur de l’article

          Bonjour Jean-François, malheureusement il n’y a pas de solutions à votre problème pour le dsd. L’i2s est un protocole de transfert du signal et la connectique peut être en rj45, hdmi voire BNC avec multiples câbles. Il ne faut pas confondre la connectique et le protocole de transport du signal. Sans ce sens, même si vous aviez un câble usb/hdmi cela ne fonctionnerait pas car pas les mêmes protocoles.
          Désolé.

  • mamadou dembele

    Bonjour Patatorz

    J’ai une question sur la fonction serveur dlna

    Et-il possible de connecter un disque externe en usb contenant les fichiers audio à lire et qu’un contrôleur type Roon, Audivarna ou même bubble upnp servent uniquement de “télécommande” ?
    Je veux dire par la que le 3DLab soit lui même capable d’aller récupérer les fichiers audio directement dans le disque externe suite à l’ordre donné par le contrôleur sans que ce dernier fournisse le fichier audio par un stream ? et donc y ajoute sa signature ….
    Pour faire simple

    1. ordre du contrôleur de lire un fichier X situé sur le disque Y du lecteur Z

    2. le lecteur Z récupère le fichier X sur sont disque Y

    3. le lecteur Z lit le fichier X

    Faisable ?

    Merci d’avance pour le retour

    Babac

    • Patatorz Auteur de l’article

      Bonjour Babac, le Nano intègre une fonction server en DLNA/UPnP. Donc effectivement tu dois pouvoir brancher un disque dur sur les ports USB du Raspberry Pi et le nano fera office de server. Cependant tu seras limité à l’UPnP : pour LMS ou Roon il faudrait un serveur sur le Nano ce qui n’est pas possible (pour l’instant ?). Donc tu pourras te servir d’applications telles que mConnect ou BubbleUPnP pour lire ta musique.

  • Philippe Lauret

    Bonjour. Merci beaucoup pour ce test trés intéressant.

    J’ai mis en place le Leedh processing dans mon système en utilisant l’entrée By-pass de mon amplificateur (Sonata Player + Atoll In 300). Le branchement n’est pas direct. Le Sonata alimente mon Dac Heed Abacus qui lui même est relié à l’ampli.

    Effectivement, même à mon niveau je trouve la définition et l’écoute extraordinaire.
    J’ai cependant du mal à comprendre et à régler ce fameux point zéro. À partir du moment où j’utilise l’entrée By-Pass, la gestion du volume ne peut se faire qu’à partir de l’application de contrôle. Gare au volume de cette dernière dès la mise en route si je ne veux pas avoir de surprise. Dans mon cas y a t’il un intérêt à trouver ce point “0” et comment peut-on sy prendre ?

    Autre chose, j’entends un léger souffle avec le LP à fort niveau d’écoute (sans diffusion de musique), souffle qui n’existe pas lors d’une utilisation plus traditionnelle avec le préampli de mon ampli.
    Bonne continuation.
    Philippe.

    Mon système
    Audioquest Niagara 1200
    Nas Synology Ds 411 slim/Qobuz Studio Streaming
    Lecteur réseau 3Dlab Sonata Player
    Dac Heed Abacus, Cäble numérique Atlas Mavros RCA/BNC
    Amplificateur Atoll In300
    Enceintes B&W 705 S2

    • Patatorz Auteur de l’article

      Merci Philippe pour votre retour. Si vous êtes en bypass il n’y a pas de”point 0″ puisque vous bypasser le pré-ampli et vous attaquer directement l’ampli. Une autre personne sur forum-hifi (http://forum-hifi.fr/thread-14742-post-350326.html#pid350326) indique effectivement avoir du souffle (sans musique). Je trouve çà assez étonnant notamment si vous êtes en bypass (vérifier que potentiomètre n’a plus d’influence sur le volume sonore). De mon côté je n’ai pas constaté de souffle sur mon système casque ou sur mon système principal.

      • Philippe Lauret

        Merci beaucoup.

        Donc si j’ai bien compris, le Leedh processing peut aussi être activé et utilisé sur une entrée analogique type “CD” ou autre.
        Qu’en pensez-vous ? Vaut-il mieux le By-pass ou une entrée ligne ?
        Cordialement.
        Philippe L

        • Patatorz Auteur de l’article

          Bonjour Philippe, effectivement vous pouvez utiliser ce player sur une entrée ligne. J’aurais tendance à dire que le by-pass serait plus adapté mais essayez on ne sait jamais. Chez moi je suis sur une entrée ligne car pas de by-pass.
          Avec vous changé le paramètre sur le sonata sur les sorties analogiques (sorties augmentées apparemment c’est pour attaquer la partie puissance vs sortie normale) ?

          • Philippe Lauret

            Bonsoir.
            Non je ne me suis pas préoccupé de la sortie analogique du Player qui est branché sur une autre entrée ligne de mon ampli. Elle est restée en mode normale.
            Je n’en voyais pas l’utilité car j’utilise principalement la voie numérique (coax RCA/BNC) entre le Sonata et mon Dac. C’est la sortie analogique de ce dernier qui est relié à l’entrée By-Pass.

            • Patatorz Auteur de l’article

              Merci Philippe pour ces précisions, j’avais loupé l’information comme quoi vous vous serviez du Sonata en streamer et non pas player (avec DAC). Par curiosité vous pourriez essayer la sortie analogique du Sonata vs votre situation actuelle.

              • Philippe Lauret

                Bonjour.
                Voici donc ce que j’ai réalisé. Tout d’abord, j’ai essayé les sorties analogiques sur une de mes entrées lignes. Il est impossible d’entendre du son tant que l’on reste en mode variable dans les paramètres du lecteur. J’avais cru comprendre que vous utilisiez le mode LP à partir d’une entrée ligne. Me concernant il faut donc repasser en mode fixe. Je n’ai donc plus accès au LP. C’est le preampli de l’Atoll qui reprend la main.
                J’ai donc branché les sorties analogiques sur l’entrée By-Pass et la pas de soucis, le mode LP fonctionne. J’ai essayé comme vous le l’avez demandé le mode “augmenté”, je n’ai ressenti aucune différence avec le mode “normale”.
                Pour terminer juste une question réflexion personnelle par rapport à la qualité du son et du niveau sonore.
                Autant lors d’une utilisation traditionnelle, c’est à dire sans le “LP”, je pouvais percevoir une différence entre la conversion du Dac du Sonata et celui du Heed. Ce dernier me semblant plus fin et plus délié sur des messages complexes. Là, avec l’utilisation du LP, je ne perçois plus aucune différence, ou alors mes oreilles ne sont pas capables de les percevoir.
                Musicalement.
                Philippe L

                • Patatorz Auteur de l’article

                  Bonjour, je dois avouer avoir du mal à comprendre pourquoi en entrée ligne et en mode variable nous n’entendez pas de son…
                  En ce qui concerne la dernière remarque, est ce que vous voulez dire que le LP apporte quelque chose notamment dans la capacité à combler le retard que le Sonata pourrait avoir avec le Heed ?

                  • Philippe Lauret

                    Je dois avouer que je n’en sais pas plus que vous sur ce sujet. L’Atoll semble brider le mode variable sur les entrées lignes.
                    Concernant ma dernière remarque, c’est exactement ce que je voulais dire. Les différences étaient minimes mais s’entendaient quand même. Après il faudrait peut être des écoutes un peu plus approfondies avec des oreilles expertes.

                  • Philippe Lauret

                    Bonjour Patatorz.

                    Je reviens sur ce que j’ai dit à propos de l’absence de son sur les entrées ligne en mode variable. Il y a bien du son. Je suis passé de l’entrée Optique à l’entrée CD par erreur et j’ai entendu du son en sortir. Par contre le niveau de sortie est extrêmement faible. Je dois monter le volume du potentiomètre à plus de 30, et celui de mon application à environ 80 pour écouter à une écoute raisonnable.
                    Voilà. Bonne continuation.

    • SamDavis

      Bonjour Philippe,
      J’ai le 3dlab Sonata mais en version transport (sans dac).
      Et sans musique, j’ai du souffle + craquement au dessus de 40 % du volume ce que j’ai pas avec mon ancien streamer.

      • Philippe Lauret

        Bonjour Sam.

        Alors quand je parle de souffle, on l’entend (en se rapprochant très près de l’enceinte) lorsque la musique s’arrête et que j’écoute à fort niveau. Cela représente chez moi environ 50% du volume de BubbleUpnp. Je monte le son à ce niveau lorsque j’écoute une musique enregistrée avec un faible niveau d’écoute.
        Cependant je dois dire que je chipote un peu. En réalité, il est vraiment négligeable et inaudible lorsqu’on écoute la musique quotidiennement.
        Ensuite, je n’ai aucun craquement ou bruits d’autres genres chez moi.
        As-tu regardé du côté de la connectique de ton Dac ?
        Musicalement.
        Philippe

  • Patatorz Auteur de l’article

    Retour de 3DLAB en bas de l’article quant à la possibilité d’avoir le Leedh Processing activé sur la sortie i2S (en PCM)

  • Patatorz Auteur de l’article

    Deux remarques ajoutées à l’article :
    1/ Un point important de clarification, en mode serveur, les applications UPnP, LMS et Roon pilotent le volume numérique du Nano Player. En aucun cas on il ne s’agit du volume numérique de Roon.
    2/ “80% du Volume numérique du Nano Player piloté par l’application Roon dans mon cas”

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